Infographie L1
2016-2017

Préambule : note d'intention des enseignants
Objectif de ces séances : au-delà d’une initiation aux logiciels, et de l'acquisition de savoir-faire, proposer une immersion dans leur potentiel, pour semer les graines d’une pratique durable et fertile :
- pour que ces outils ne soient pas cantonnés à leurs fonctions évidentes, mais qu’ils puissent servir directement au processus de conception ;
- pour que les étudiants les abordent et les utilisent de manière non dogmatique, en restant ouverts, à l’affût des accidents fructueux, de l’aléatoire, préparés à les confronter à leurs intentions ;
- pour que ces intentions restent toujours perméables et questionnables à ce qui advient expérimentalement, qu’ainsi elles s’affinent ou se renforcent, s’orientent ou se retournent.

La confrontation avec le résultat des manipulations obligera les étudiants à développer leur sens critique pour éviter la complaisance, en se posant les bonnes questions : enjeux, pertinence, sens…

Explorer                     |           Tester / Tenter / Observer
                                    |           (Construire / Déconstruire)
Expérimenter             |           (Composer / Décomposer)
                                    |           (Structurer / Déstructurer)
JOUER                         |           (Former / Déformer)

à l’issue de ces séquences, les étudiants devront avoir pris conscience de la puissance et de la variété des fonctionnalités des logiciels étudiés, tout en mobilisant leur capacité d’analyse, leur sens critique, et en confrontant leurs idées à des outils générateurs de solutions graphiques et conceptuelles, avant tout au service de leurs projets.
Au-delà de l’acquisition des savoir-faire, les échanges les auront éveillé à la notion de direction artistique, qui n’est pas que sensibilité et goût, mais surtout capacité d’empathie en direction de son interlocuteur, mise en lien qui permet de se positionner et de répondre au plus juste à sa problématique, à la fois au niveau du projet et dans la manière de le formuler.

Les séances durent 2 heures, et sont réparties ainsi : le lundi de 8h45 à 10h45 (groupes 1 & 2), de 11h à 13h (groupes 3 & 4), de 14h à 16h (groupes 5 & 6), de 16h15 à 18h15 (groupes 7 & 8) ; le mercredi de 14h15 à 16h15 (groupes 9 & 10)

Les enseignants : Guillaume Carreau et Philippe Laborde, tous deux professionnels de l'infographie, présentent des profils différents, et privilégient par conséquent des approches légérement différentes au cours des séances, dont les sujets sont bien évidemment élaborés de concert. M. Carreau privilégiera une approche artistique plus illustrative, en optant pour des solutions utilisant Illustrator ou Photoshop, mettant en avant l'humour et l'expressivité des réponses ; M. Laborde sera plus attentif à la mise en page des éléments, à l'expérimentation radicale des outils, aux questionnements conceptuels et à la préparation technique des supports finaux. Cela amènera par exemple au cours de la séance 7 à une pratique fortement différenciée entre les groupes pairs et impairs, les premiers élaborant une série de tableaux sous Illustrator, les seconds utilisant InDesign comme une scène dans laquelle ils importent et mettent en page leurs éléments.


Séance 1
Lundi 260916 (groupes 1, 3, 5, 7) / Mercredi 280916 (groupe 9)

Rencontres (100 % ADOBE CREATIVE SUITE)
- Accueil des étudiants / Appel avec petit topo de chacun (cursus, pratique de l'ordinateur, connaissance des logiciels…)
(Les étudiants connaissant déjà tout ou partie de la suite Adobe sont invités à se placer de manière stratégique dans la salle, de telle façon qu'ils puissent assister leurs camarades de droite, de gauche, de derrière.)

- Présentation des objectifs du cours d'infographie :
1. Donner les moyens techniques d'exprimer leurs projets, sous forme de fanzine au deuxième semestre (intensif) et sous forme de présentation Pecha Kucha, mais aussi :
2. Ne pas cantonner ces logiciels à ces fonctions de communication, découvrir comment ils peuvent devenir des outils de conception à part entière. Pour cela, on veillera à explorer, expérimenter, jouer.

- Présentation succinte de la suite Adobe, des fonctions des différents logiciels, les passerelles. Différence image matricielle/vectorielle. Notion de support final : print, web, volume.

- Première expérience : préparer un fichier technique d'impression haute définition, en partant d'une image créée avec Photoshop.

- Ouverture de Photoshop
- Nouveau document : explication des éléments figurant dans la boîte de dialogue (format, unités, résolution, mode colorimétrique)
Notion de standard. Notion de résolution d'impression / résolution écran.
- Création d'un document A4 à 300 dpi en mode vidéo RVB.
- Découverte du nuancier et de l'outil pinceau (réglage par menu contextuel, commun à la plupart des outils, formes de pinceaux, taille, dureté).
- Pratique picturale (presque) libre : la contrainte : utiliser au moins deux couleurs très lumineuses, un bleu vidéo, un vert vidéo, etc.
- Expérimentation du système de calque (présent dans les 3 logiciels). pratique picturale sur un autre calque, puis sur un troisième. Expérimentation des effets de calques, du déplacement des calques.
- Retour sur la notion de mode colorimétrique. Conversion de l'image en mode impression. Consternation générale : les couleurs vidéo n'existent que sur les écrans !
- Enregistrement du fichier. Présentation des formats d'enregistrement les plus courants. Notion de compression destructive (le jpeg) et non-destructive.

- Ouverture d'InDesign. Création d'un nouveau document A4. Notion de gabarit, de pages.
- Importation de l'image créée avec Photoshop. Notion de bloc-image et de contenu. Pointeur noir, pointeur blanc. Déplacer le bloc, le recadrer, le redimensionner ; déplacer l'image dans le bloc, la déformer, la recadrer…
- Placement du bloc image aux coordonnées 0, 0. L'image est parfaitement positionnée sur la page.
- Découverte de la palette liens, expérimentation de l'outil modification de l'original : l'image s'ouvre instantanément dans PS.
- Travail libre de transformation de l'image, avec pinceau, filtres de calque, déplacement des calques, et quelques réglages basiques.
- Enregistrement. La version précédente est perdue ! Notion d'enregistrer sous.
- Retour dans InDesign, la nouvelle image remplace automatiquement l'ancienne. (Wouah !)
- Exportation en pdf pour impression. Explicitation de la boîte de dialogue.
Le façonnage, les traits de coupe, le débord, les repères de montage, les gammes de couleur; le profil d'impression (explication technique succinte : type de papier, charge d'encre, notion de norme ISO).
- Ouverture du fichier pdf dans Acrobat Pro. Vérification. L'imprimeur peut-il travailler avec ce fichier ?
NON !
- Questionnement sur le problème. Réponse de l'intervenant (eh oui) : il manque le débord.
- Rajoutons le débord : retour dans PS, changement de la taille de la zone de travail.
- Travail de retouche avec le tampon de duplication sur un calque supérieur. Utilisation du zoom et du déplacement dans l'image. Sélection d'une taille de brosse adaptée. Prolongation de l'image sur les bords SANS altération de l'intérieur. Découvertes des difficultés propres à cet exercice. Travail d'orfèvre pendant quelques minutes.
– Enregistrer sous.
- Retour dans InDesign. Importation de la nouvelle image. Positionnement. Nouvelle exportation (non guidée).
- Visualisation du résultat dans Acrobat Pro. Félicitations de l'imprimeur.

Echange rapide sur la séance (silence) (donc échange très rapide)
Présentation des séances suivantes : introduction / sujet imposé pendant environ 1h / échange et évaluation. Présentation et discussion des critères d'évaluation.

Objectif de la séance
Expérimenter la manière dont deux logiciels de la suite Adobe s'articulent, un logiciel de conception graphique (ici Photoshop) et un logiciel de mise en page (InDesign). Appréhender la structure des logiciels dans ce qu'ils partagent (Boîtes à outils, menus, fenêtres, plans de travail, calques, barre de travail, pointeurs…) et dans ce qui les différencient (pages, liens, bloc-image, contenu). Manipuler les outils primaires de Photoshop, sans se priver d'explorer les outils plus spécifiques. Se confronter à la réalité d'un projet, qui doit se matérialiser via un process technique.

Bonus Photoshop : petite exploration ludique de la fonction retouche. Protocole : web > Wikipédia > Article au hasard > Copier le titre de l'article dans Google images > outils de recherche, taille supérieure à 2 Mpx > choisir la première image qui comporte un item au premier-plan avec un arrière-plan complexe > copier ou enregistrer > ouvrir dans Photoshop > effacer l'item de premier-plan en dupliquant l'arrière-plan.
- Travail dirigé poste par poste.
- Quand tout le monde y arrive (à peu près), test d'une fonction de retouche automatique de Photoshop ("remplir avec contenu pris en compte"). Constat : c'est puissant, mais vraiment très approximatif, et donc inutile. SAUF SI ON L'UTILISE MAL ! On inverse la sélection, on applique à nouveau le remplissage, et la beauté algorythmique aléatoire surgit. Chacun tour à tour glapit de plaisir, et tout le monde court contempler les merveilles sur les écrans de tout le monde, avant de retourner à son poste pour lancer une nouvelle manipulation.
L'enseignant signale qu'il faut y aller maintenant.

NB. Suite à des problèmes techniques d'installation de logiciels, les groupes 1 et 3 n'ont malheureusement pas eu droit au "bonus Photoshop" de fin de séance. Ils en feront l'expérience au début de la suivante.

Séance 2
Lundi 031016 (groupes 1, 3, 5, 7) / Mercredi 051016 (groupe 9)

Portrait / autoportrait (90 % PHOTOSHOP, 10 % INDESIGN)
A partir d'une photo prise par l'enseignant au début du cours, l'étudiant devra proposer une interprétation ou une série d'interprétations mettant en œuvre plusieurs registres graphiques..
Le final devra être imprimable au format A4 en pdf haute résolution, selon les critères techniques étudiés au cours de la séance 1.

Suite de l'exploration de Photoshop, mais cette fois avec un document de référence.
- L'enseignant réalise donc un portrait de chaque étudiant, dépose les fichiers sur le serveur, et invite les étudiants à ouvrir le leur avec PS.
- Proposition de protocole de travail sur une image : Gestion des calques avec préservation de l'original, création d'un faux calque de fond, et duplication de l'image originale en calque supérieur (évocation de la notion d'objet dynamique).
- Exploration guidée des couches, et de leur potentiel pour la modification d'images.
- Balayage des outils de réglages, avec tests.
- Essais des modes de fusion de calque.
- Présentation des outils de sélection rapide et de détourage par suppression de pixels.
- Présentation des outils de déformation, retour sur les outils de retouche (tampon de duplication).
- Ouverture sur les filtres artistiques, et sur les filtres de déformation. Discussion sur la pertinence de ses filtres, et sur le risque que leur usage "brut" prenne le dessus et réduise le sens du travail.
> Début du travail personnel, avec suivi individuel au fil du cours, et réponse personnalisée aux tentatives de chaque étudiant, avec questionnement sur le sens des manipulations et échange sur le résultat et l'effet obtenu.
Suivant la progression, l'enseignant approfondi certains outils avec certains étudiants, ou même propose des outils nouveaux, au cas par cas.
A la fin du cours, choix du final, enregistrement du fichier, puis importation dans InDesign et exportation en pdf hdef pour impression, selon les critères établis au cours précédent (petite vérification des acquis). Les étudiants sont invités à s'entraider pour effectuer la manipulation.

Objectif de la séance
Poursuivre l'exploration des outils de création/retouche/modification d'image de Photoshop. Sensibilisation à la structure interne d'un fichier image – ce qui la constitue (couches, pixels), et comment intervenir au cœur de cette structure. Chemin faisant, expérimenter les manipulations les plus extrêmes, les confronter avec l'effet produit et le sens véhiculé, se confronter avec les choix : devant une infinité de possibilités, que faire ? Et au final, que proposer comme image ?


Séance 3
Lundi 101016 (groupes 1, 3, 5, 7) / Mercredi 121016 (groupe 9)

Paysage graphologique (10 % PS, 80 % AI, 10 % ID)
En partant de la scannérisation ou de l'acquisition photographique d'éléments d'écriture (signifiants ou non) (là est la question) (car tout fait sens), les étudiants travaillent ce matériau, le transformant, le vectorisant, lui appliquant des transformations, de telle manière à fournir une image à exporter en jpg ou en pdf.

- Les étudiants sont invités en début de cours à écrire sur une demi-page une phrase personnelle ou une citation, leur nom et leur signature.
- Ils scannent ces éléments en mode trait haute définition (600 dpi) en TIFF et envoient le fichier obtenu vers leur espace personnel. Chaque étudiant des groupes impairs exécute personnellement cette manipulation, tandis que les étudiants des groupes pairs se répartissent les tâches.
- De retour en classe, chacun ouvre son fichier avec photoshop pour le recadrer et (groupes impairs) expérimenter la vectorisation par les outils tracé de PS. Le fichier TIFF est enregistré, puis importé dans un nouveau document Illustrator A4 horizontal (test des modes d'importation, en lien ou en imbrication).
- Le scan est ensuite vectorisé via l'outil d'illustrator. Explicitation de la notion de vecteur. Exploration de la fenêtre des paramètres de vectorisation, manipulations par le pathfinder pour obtenir une forme pleine, avec blanc "perçants".
- Présentation de l'espace de travail – calques, menus, palettes – puis de la boîte à outils d'illustrator :
            - spécificités des outils de sélection et de sélection directe ;
            - l'outil lasso :
            - l'outil plume : approfondissement du dessin vectoriel. Les points d'ancrage, les tangentes, les courbes de Béziers. Ajout, suppression et conversion des points d'ancrage. Exemple de manipulation ;
            - l'outil texte : spécificités dans Illustrator par rapport à InDesign et Photoshop ;
            - les outils de création de forme (rectangle, ovale, polygone, étoile, ellipse, et bien sûr Halo – Aaah ! OooH !)
            - les outils de dessin vectoriel à main libre (pinceau, crayon)
            - les fonctions de transformation (dans la boîte à outil et dans le menu contextuel) : homothétie, rotation, miroir, déformation ;
            - Expérimentation des fonctions avancées de déformation (tourbillon, contraction, dilatation, Aaah ! Oooh !) ;
            - présentation du dégradé de formes ;
            - présentation des symboles et du pulvérisateur de symboles.
> Avant de passer à la phase de manipulation libre des éléments scannés et vectorisés, présentation de quelques fenêtres utiles : Pathfinder, Aspect, Transparence, couleurs, texte, Alignement… ainsi que des filtres principaux (distortion et effet).
Comme pour la séance précédente, le travail personnel est suivi par l'enseignant, qui répond de manière personnalisée aux tentatives de chaque étudiant, en questionnement le sens de son exploration graphique.
Il approfondit certains outils avec certains étudiants, explique certaines manipulations tout en questionnant le fond et le sens global du travail en cours. Par exemple, la manière d'importer des images dans des blocs vectoriels est abordée auprès des étudiants qui en font la demande, ainsi que la grille de perspective.
L'enseignant laisse l'exploration se poursuivre avant de montrer les outils 3D (extrusion et révolution) (Oooh ! Aaah !), qu'il ne peut passer sous silence, mais qu'il ne veut forcément voir supplanter tous les autres outils du logiciel.
A la fin du cours, enregistrement du fichier, puis importation dans InDesign et exportation en image jpg (pour expérimenter le passage et les pertes éventuelles entre mode vecteur et mode bitmap) ou en pdf.

Objectif de la séance
Initiation à l'univers du vecteur, par la manipulation et le transcodage vectoriel d'éléments graphiques réalisés à la main. En quelques minutes, expérimenter le passage du crayon à l'image bitmap puis à la version vectorisée, pour bien saisir ce que ces transmutations impliquent graphiquement. Découvrir la structure du logiciel (plan de travail, fenêtres, pointeurs, calques…) et manipuler les outils strictement vectoriels, entre exploration libre et mise en forme (ou en informe) des éléments scannés porteurs de sens, le résultat final étant une mise en scène de la citation et du nom de l'étudiant. Encore une fois, confrontation à la richesse des possibilités et à l'obligation du choix.


Séance 4
Lundi 171016 (groupes 1, 3, 5, 7) / Mercredi 191016 (groupe 9)

Graphic Curriculum (100 % ID)
Pour continuer à creuser un sillon biographique/autobiographique qui serve de socle aux manipulations graphiques et à l'exploration des logiciels, les étudiants sont invités à mettre en page sur une page A4 leur Curriculum Vitæ. (ou le CV d'une personne fictive)
Ouverture d'un nouveau document, examen des paramètres de la boîte de dialogue.
- Notion d'importation de texte, paramètres de balisage, styles. Importation depuis Word d'un texte long, avec création automatique de page. Expérimentation des options d'importation, avec ou sans conservation de la mise en forme. Mise en garde sur la difficulté d'interprétation des styles Word, si ils ne sont pas maîtrisés par l'auteur du texte source.
- Présentation de l'espace de travail d'InDesign, retour sur les calques, les liens, les pages.
- Présentation de la boîte à outil et de la barre d'outil. A chaque outil correspond sa barre.
– Retour sur la sélection et sur la sélection directe, visite de la barre d'outil associée avec manipulation : position et transformation, pourcentage du bloc et de l'image, symétrie, rotation, alignement, sélection en avant, en arrière, fond, contour, effet d'objet, habillage. Si nécessaire, présentation de la fenêtre associée.
- pour illustrer le CV, importation au choix de la photographie ayant servi au sujet 2, ou du résultat du sujet 2, ou de toute autre image prétexte. Manipulation d'image.
- L'outil texte d'InDesign : présentation détaillée avec manipulation de la barre d'outil caractère et de la barre d'outil paragraphe, ainsi que des fenêtres associées :
            - Police de caractère, style de caractère (différences avec Word)
            - taille, interligne, options, etc.
            - Styles de paragraphe (justifications, espaces à droite, à gauche, avant, après, alinéa, lettrine)
            - Options de bloc texte, colonnes, alignement.
            - Outil plume, vecteurs dans InDesign, comparaison avec Illustrator. Importation dans un bloc vectoriel.
            - Création de blocs, rectangles, ellipses, etc.
            - Dégradé (fenêtre et outil : le fonctionnement)
            - Contour progressif dégradé.
            - Manipulation de la pipette pour les attributs couleur, mais aussi forme, effet, style, etc.
> Le préambule étant assez copieux, l'enseignant arrête de saouler les étudiants et leur propose de commencer l'élaboration de leur CV – réel ou fictif. Il les assiste de manière personnalisée, dévoilant au fil des besoins les options supplémentaires d'InDesign. Au bout de quelques minutes, il propose le remplissage avec le texte de substitution à ceux et celles qui sont en panne d'inspiration.
Ensuite, tibus eum rehenie nimaxim usdaera tiorum fugia invenimust ex excea sum rem faccaborem sam que aspid ut volupic impori aut mollentio bearum iment eostibu saperumque que cum qui aut as et estis eum quam, comniam evelecae de mo te porem quisitem qui ut acid qui alic tesequo consequi tem fugias natias cus molupit volor am dolupta tibusan iendion ecabor mil mi, asimin re simporem audi ulparit harum volo officia comnimusam es mo es eossi re magnamus erum et acea debis perae quam acearum ut explam, omnis ullaborias exernam ium volenime pores de volupta perem haribus antiunt que dolendus.
Au fil des échanges, l'enseignant ponctue ses interventions personnalisées par des déclarations générales, dans lesquelles il met l'accent sur la manière dont les options de mise en page sont décodées par le destinataire du CV. Il propose aux étudiants d'opter pour des options graphiques radicales, et explicite cette notion de radicalité (on peut être radicalement normal).
A la fin de la séance, les étudiants exportent leur travail en pdf pour impression sur copieur (en général, on n'imprime pas son CV en offset !).

Objectif de la séance
Familiarisation avec l'espace de travail et les outils propres d'InDesign. Manipulation des outils texte, des images importées, des outils graphiques. Sensibilisation à la notion de mise en page et de mise en scène des informations, et à l'interprétation du résultat. Comment la mise forme informe autant (plus ?) que le contenu. Que dit mon CV de moi, au-delà des informations qu'il contient. Par extension, que véhicule une affiche, une couverture, une publicité, au-delà de son contenu. Comment ne pas faire une mise page "moyenne" ?


Séance 5
Lundi 071116 (groupes 1, 3, 5, 7) / Mercredi 091116 (groupe 9)

Quelque chose se réveille dans le paysage (100 % PS)
Découverte des fonctions d'animation et de vidéo de Photoshop, sur la base d'une photographie trouvée sur le net. Utilisation des fonctions de dessin et de retouche (jeu avec les limites de ces fonctions et leurs aberrations), déformations, filtres. Création d'une animation (avec, donc, quelque chose qui s'éveille dans le paysage !) exportable en vidéo, et intégrable dans une présentation en Pecha-Kucha.
- Evocation de la notion de présentation en pecha kucha : 20 diapos de 20 secondes.
- La proposition : dans l'optique d'une présentation, essayer de créer une image "presque fixe". Une diapo que le spectateur ne verrait pas bouger (ou alors de manière subliminale).
- Cette proposition tient aussi aux limites de l'outil intégré de Photoshop, un peu rudimentaire (si on veut faire du Walt Disney).
- Evidemment, la tentation est quand même très forte d'aller plus loin, et de réaliser une animation plus rythmée, plus traditionnelle.
- Why not ?
- Qui peut le plus peut le moins (enfin, plus ou moins…)
- Présentation de la fenêtre Montage.
- Tutoriel explicatif du fonctionnement des calques / images.
- Mode basique, image par image.
- Outil trajectoire, permettant d'intercaler des images entre les images-clés.
- Observation des transitions de position, d'opacité et d'effets.
- Test de lecture en boucle, réglage de la vitesse.
- Recherche d'un visuel de qualité suffisante (supérieure à 2 Mo) sur internet. Méthode dans Google images, enregistrement et importation ou copie dans un document de 1280 x 720 pixels (standard vidéo)
- Ajout éventuel d'éléments détourés (outils de sélection rapide), modification des occurences de l'image sur des calques (calques de réglages).
- Début du travail avec suivi personnalisé des étudiants en fonction de leur projet.
- Incitation à tester les effets automatiques, et à rester aux aguets des accidents magnifiques ! Et surtout à enregistrer fréquemment !
- Au bout d'un temps de travail trop court, exportation de l'animation sous la forme d'une vidéo au format mp4, visualisable dans VLC, et importable dans un document PDF.

> Ce travail sur l'animation permet de revisiter les outils déjà utilisés, et d'en découvrir de nouveaux, de tester des manipulations, avec une finalité concrète porteuse d'un effet espéré.

Objectif de la séance
Ce travail sur l'animation permet de revisiter les outils déjà utilisés dans Photoshop, et d'en découvrir de nouveaux, de tester des manipulations, avec une finalité concrète porteuse d'un effet espéré.
Il permet également de se familiariser avec les notions de présentation, diapos, pecha-kucha, et d'entamer un processus de réflexion en "tâche de fond", de manière à ce que des décisions et des options puissent être facilitées dans la suite du cursus.

NB. Le jour de la séance 5, le logiciel Acrobat Pro refusait de faire fonctionner les vidéos embarquées, ce qui n'a pas empêché de voir les réglages de la fonction diaporama plein écran. Nous y reviendront quand les plug-in nécessaires auront été installés.
NB2. Une mini-séquence consacrée à l'élaboration d'un animation Flash avec Illustrator était prévue, animation également importable dans un document pdf. Cette initiation a été reportée à la séance suivante (consacrée à Illustrator) pour les groupes impairs.



Séance 6
Lundi 141116 (groupes 1, 3, 5, 7) / Mercredi 161116 (groupe 9)

Cartographie mentale (90 % AI, 10 % PS)
Selon Wikipédia, une carte heuristique (ou mind mapping) est un schéma supposé refléter le fonctionnement de la pensée, qui permet de représenter visuellement et de suivre le cheminement associatif de la pensée.
Cela permet de mettre en lumière les liens qui existent entre un concept ou une idée, et les informations qui leur sont associées.
La structure même d'une carte heuristique est en fait un diagramme qui représente l'organisation des liens sémantiques entre différentes idées ou des liens hiérarchiques entre différents concepts.
À l'inverse du schéma conceptuel, les cartes heuristiques offrent une représentation arborescente de données imitant ainsi le cheminement et le développement de la pensée.
Il s'agira de mettre en œuvre les outils de dessin vectoriel d'Illustrator pour créer la carte mentale d'un objet, d'une œuvre, d'une personne, ou même (proposition ultime pour les étudiants fatigués à cours d'idée) un article au hasard pris dans Wikipédia (encore lui !)(ou elle, je ne sais pas de quel genre est Wikipédia)
- Présentation de quelques exemples glanés sur internet.
- Création d'une nouveau document dans Illustrator. Le format n'a aucune importance ; par défaut, il reste celui du dernier sujet, taille écran 1280 x 720 pixels, mais il pourra être modifié en cours de route.
- Choix d'un sujet : rédaction des chapitres et sous-chapitres, correspondant à l'arborescence du sujet. L'usage de Wikipédia s'avère pertinent, en ce qu'il présente des articles avec un système de chapitrage facilement copiable.
- Elaboration des items graphiques : flèches, images trouvées sur internet, symboles…
- Utilisation des outils de modification, de duplication, pour composer le diagramme.
- Accompagnement personnalisé des étudiants, présentation des outils et fonctions pertinentes en fonction des projets.
- L'aspect artistique ne doit pas être négligé, mais il ne doit pas supplanter le contenu.
- Le contenu doit être absolument explicite : pas besoin d'être subtil, ou d'essayer de symboliser une notion abstraite. Dans une carte mentale, sans écrire des paragraphes, on ne doit laisser aucun doute quant à l'interprétation du diagramme. Loin d'alourdir la lecture de la carte, les informations explicites permettent de vérifier très rapidement les étapes et de passer à la branche suivante sans se poser de question. Il s'agit, littéralement, de suivre un chemin de pensée.
> Exercice inhabituel, l'élaboration de la carte mentale se transforme tantôt en création d'affiche, tantôt en plan de construction, avec mise à plat des éléments constitutifs, mais sans arborescence logique. La proposition de traiter d'une œuvre de fiction (film, livre, série…) renforce cette tendance à juste illustrer ou exposer. Le traitement d'un objet ou d'une question s'avère plus pertinent.

Objectif de la séance
Au-delà de la pratique et de l'approfondissement de l'univers vectoriel et des outils spécifiques d'Illustrator, cette séance confronte les étudiants avec un mode de représentation de la pensée, et notamment des projets, qui pourra les faire évoluer dans leur pratique de conception et de création, qu'ils choisissent d'exploiter les outils de la suite Adobe, ou préfèrent élaborer leur carte à la main.






Séance 7
Lundi 211116 (groupes 1, 3, 5, 7) / Mercredi 231116 (groupe 9)

Imagerie (50 % AI, 50 % ID)
En s'inspirant des livres de Warja Lavater, les étudiants s'emparent d'un conte de fée populaire – ou d'une histoire, d'un film, d'un roman, l'important étant qu'il soit bien connu de tout le monde. En codant les personnages, lieux et éléments caractéristiques de l'œuvre choisie, ils devront la mettre en scène, proposant une interprétation graphique et conceptuelle inédite, d'autant plus éloignée de la figuration que le lecteur n'a pas besoin qu'on lui explicite les détails. Cette connivence permet aux étudiants de prendre des libertés, mais les oblige à être étonnant et inventifs dans leur interprétation.

- Présentation d'un exemple photographié : Blanche-Neige. Explication du fonctionnement de la légende codée, entre abstraction pure et détails révélateurs (Blanche-Neige est représentée par une cocarde noir-blanc-rouge, or dans le conte original, elle est décrite comme étant "blanche comme la neige, avec les lèvres rouge-sang, et les cheveux noir-d'ébène". Ce genre de clins-d'œil entre metteur en scène et lecteur, et la possibilité de faire référence de manière détournée à des éléments concrets, rend l'exercice plus subtil et drôle.
- L'enseignant invite les étudiants à choisir un conte du type de ceux de Perrault ou Grimm, mais dans leur version la plus simple et populaire possible (genre Walt Disney) quitte à opter pour des variantes légères qui constitueront autant de surprises pour le lecteur.
- Quelques débats s'engagent sur la pertinence de choix d'œuvres denses à beaucoup de personnages, du type Harry Potter. pas judicieux, selon l'enseignant, qui ne veut pas fermer la porte aux expériences, mais qui doute quand même pas mal.
- Un nouveau document InDesign de 10 ou 15 pages est créé, format A5. D'autres pages pourront facilement être ajouté au fil de la séance.
- La première page servira à présenter la légende, les doubles-pages suivante à mettre en scène le récit. (Certains étudiants peuvent opter pour une scène par page, mais ils compliquent la lisibilité car ils sont obligés le passage entre page de gauche et page de droite.
- Le travail attendu consiste à créer séparément les éléments constitutifs de l'histoire choisie, et à les importer dans InDesign pour les mettre en page.
- Ces éléments peuvent être conçus dans Photoshop, en veillant à ce qu'ils soient assez grands pour permettre un agrandissement dans InDesign. On peut utiliser des fichiers photo, bitmap, en niveaux de gris (couleurs modifiables dans ID, avec fond) ou noir et blanc (Couleurs modifiables, fond transparent).
- Ils peuvent être créés dans Illustrator, ils auront l'avantage d'être agrandissables sans perte.
- Ils peuvent, dernière option, la plus simple et la plus directe, être directement créés dans ID, qui possède des outils vectoriels proches d'illustrator. Néanmoins, cette méthode fait l'impasse sur la possibilité très pratique de modifier les éléments sources et d'appliquer les modifications à tout le document, à la manière d'une feuille de style.
- On n'exclut pas la possibilité de faire appel à un mélange de ces trois approches, au détriment peut-être d'une certaine cohérence artistique.
- Quoi qu'il en soit, les étudiants sont invités à créer un nouveau dossier sur le bureau, où ils enregistreront les éléments créés.
- Le travail commence. Certains étudiants sont tentés par la stylisation, c'est-à-dire une forme d'illustration pseudo-figurative qui ne met pas vraiment en œuvre un principe de codage, et qui ne tire pas vraiment parti de la contrainte du sujet.
- Suivi personnalisé et débats avec l'enseignant qui répétera plusieurs fois "Je connais l'histoire" pour inciter les étudiants à opter pour des solutions graphiques radicales.
- Au fil des échanges, la solution d'importation des éléments depuis apparaît bien comme la plus pratique et la plus pertinente, puisqu'elle permet de tester "à vue" la radicalisation graphique des éléments de l'histoire. En outre, elle propose par moments des incidents graphiques, qui se révèlent très intéressants en ce qu'ils sont pleins de la démarche, mais décalés de manière aléatoire.
- Un quart d'heure avant la fin du cours, les étudiants exportent en pdf leur travail. Sur le bureau ! En planche, de telle manière que l'enseignant puisse projeter les résultats, et les tester avec l'aide des étudiants eux-mêmes.


Objectif de la séance
Ce travail relève de la mise en page, et même de la mise en scène. Il fait intervenir la manipulation des blocs et des objets dans InDesign, ainsi que l'importation et la modification d'éléments issus d'Illustrator et de Phostoshop, via la fenêtre lien. Cette séance s'inscrit dans la lignée de la carte mentale, en ce qu'elle propose un décodage d'objet – ici un conte ou une histoire, mais en adoptant une approche radicalement différente, plus axée sur la connivence et permettant plus d'humour dans le traitement. Elle se situe en amont et prépare les séances suivantes qui seront consacrées à la mise en page d'un ouvrage sur InDesign.


Séances 8 et 9
Lundi 281116 et 051216 (groupes 1, 3, 5, 7) / Mercredi 301116 et 071216 (groupe 9)

Mise en (page en) abyme (90 % ID, 10 % PS)
Pour préparer la réalisation du fanzine au deuxième semestre, les étudiants ont à réaliser un ouvrage de 32 pages destiné à être imprimé et façonné en reprographie. Le format devra tenir dans un A4 plié, avec débord.
- L'enseignant revient sur les principes de façonnage et d'imposition, et propose d'établir le format définitif à 138,5 x 190 mm, ce qui laisse des marges confortables pour les contraintes techniques de l'impression (1 cm).
- Les étudiants créent un nouveau document de 32 pages, en vis-à-vis, avec bloc de texte type et 10 mm de marge.
- Ils importent ensuite le texte word "Infographie L1 2016-2017", et vérifient la manière dont il se "coule" dans la maquette. Ils peuvent évaluer rapidement la place qu'ils pourront consacrer aux images.
- Découverte du sujet, lecture rapide du contenu.
- Utilisation des styles de paragraphe et des styles de caractères.
- Notion de titre, sous-titre, chapitrage. La question du sommaire.
- Généralités sur la typographie, les choix de police, les combinaisons.
- Généralités sur la justification, le rapport entre largeur de colonne et corps. Retour sur les options de bloc-texte.
- Retour sur l'habillage, et sur les paramètres de paragraphe (espace avant, après, alinéa, lettrines)
- Après le texte, les images. Les étudiants repèrent les différents répertoire où sont rangé les fichiers à importer. Photographies réalisée par eux-mêmes ou par les enseignants ; résultats des séances 1 à 7 par groupe. Ils expérimentent différentes manières de compulser ces ressources (par la fonction importation ou directement sur le bureau).
- Les élèves qui désirent modifier des ressources sont invités à créer un dossier de travail sur le bureau, où ils pourront ranger des copies de ces ressources.
- Retour sur les possibilités d'interprétation des images noir et blanc par InDesign.
- Début du travail de mise en page. Notion de maquette. Notion de gabarit. Pagination automatique.
- Expérimentation du chaînage de texte, débat sur la pertinence de l'utilisation du bloc de texte type vs l'utilisation de blocs libres chaînés.
- Au fil de la séance, les étudiants sont invités à prendre des photographies du travail en cours, qui vont servir à illustrer ce chapitre, et particulièrement ce paragraphe et ces mots.
- Il peut être intéressant d'avoir recours à la saisie d'écran (ou impression écran) pour illustrer des points précis évoqués dans le descriptif des séances.
- La couverture sera traitée à part, mais les étudiants pourront ajouter à la fin du texte, en 3e de couverture, une conclusion personnelle de quelques lignes, sorte de bilan et de retour sur expérience.
- Suivi personnalisé sur le sens des options choisies par les étudiants.
> A la fin de la première séance, les étudiants utiliseront la fonction "création de dossier d'assemblage" pour sauvegarder leur travail et le stocker dans leur espace personnel et dans le dossier "bibliothèque de documents", de manière à pouvoir le reprendre à la séance suivante.
> A la fin de la deuxième séance, ils exporteront en qualité optimale avec traits de coupe et profil adéquat le résultat de leur travail. Ils réaliseront une seconde exportation en planches, destinée à la projection et au débat de fin de séance.


Objectif des séances
Préparer les étudiants à la réalisation de projets d'édition. Approfondir les outils d'InDesign et les protocoles de mise en page, expérimenter les approches automatisées et les confronter aux méthodes manuelles. Mettre en œuvre un document important en volume, appréhender les choix (de mise en page et d'images) et les options esthétiques. S'habituer aux contraintes de façonnage et aux bonnes pratiques de préparation de fichier.

Conclusion, par Xxxxxxxxx Xxxxxxxxxx
Ici quelques lignes de conclusion personnelle, retour sur expérience, ce que j'ai appris, ce que j'ai aimé, ce que je n'ai pas aimé…